Butôt
76148/A – Canton de Pavilly – Arrondissement de Rouen
Monument historique inscrit le 8 décembre 1913
Croix d’église
Marche sur 3 degrés en grès sur une base octogonale – Double socle monolithique bombée de forme octogonale en grès – Fut noué de forme octogonale en grès - Croix monolithique en grès avec des branches octogonale. Crucifix.
Le socle monolithe et le fût noué présente une importante iconographie chrétienne.
Le socle présente sur chacun de ses huit pans une sculpture. On peut ainsi noter la présence :
- Une coquille Saint-Jacques.
- Un entrelacs
- Deux poissons, représentation symbolique du premier évêque de Rome, Saint-Pierre.
- Trois cercles entrelacés, représentant la Trinité.
- Une représentation animale se mordant la queue.
- Une figure humaine de face.
- Une représentation végétale.
- Une représentation anthropomorphique d’un évêque vêtu d’une aube et coiffé de sa mitre. Sa main droite est levée avec l’index et l’annulaire tendu. Sa main gauche tient une crosse.
Le fût contient sur l’ensemble de ses pans un nombre important de sculptures. On peut entre-autre différencier :
- Des fleurs de lys.
- La lance du centurion (Jean 19.31 : Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, - car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, - les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. 19.32 : Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 19.33 : S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; 19.34 : mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.)
- La coupe de boisson amère (fiel ou myrrhe) (Matthieu 27.34 ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.) (Marc 15.23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.)
- Le cœur percé de la lance du centurion (Jean 19.31 : Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, - car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, - les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. 19.32 : Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 19.33 : S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; 19.34 : mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.)